Photovoltaïque, avec ou sans batterie ? 

La batterie qui consiste à stocker l’énergie a une durée de vie en moyenne entre 7 et 15 ans. Cela aurait pu être la solution idéale pour stocker l’énergie et l’utiliser lorsqu’il y a moins d’ensoleillement. Seulement à l’heure actuelle, il est difficile de rentabiliser un investissement photovoltaïque avec batterie. Elles s’usent à chaque cycle de charge-décharge, perdant de leur capacité. Il faut donc les changer au bout de quelques années et le coût de stockage demeure pour l’instant très élevé,surtout pour un particulier.
Mais, saviez-vous qu’il est possible d’utiliser une installation photovoltaïque, sans investir dans des batteries ?
En effet que ce soit en autoconsommation totale, en vente de surplus ou en vente totale il est possible de faire abstraction de la batterie.

Rappelons les 3 fonctionnements possibles avec une utilisation du photovoltaïque :

L’autoconsommation totale, concept associé à celui d’autoproduction, est la consommation d’une ressource (biens,aliments, énergie (solaire notamment) ou d’un service produit, par une entité pour elle-même. Quand l’autoconsommation représente une large majorité ou la totalité de ce qui est produit et consommé, on parle d’autarcie. Dans le domaine de l’énergie elle peut, par exemple concerner le bois-énergie domestique (buche ou plaquettes) ou le méthane produit à la ferme ou l’électricité photovoltaïque produite par le toit d’un ménage. L’autoconsommation photovoltaïque à partir de toitures présente notamment un haut potentiel quand les besoins en consommation coïncident naturellement avec l’ensoleillement et la production solaire de la toiture. Le bois de chauffage, le méthane, le solaire thermique ou photovoltaïque, le petit éolien peuvent fournir une énergie mécanique, thermique ou électrique autoproduite et consommée à l’échelle de l’habitat individuel,
du quartier ou d’un îloturbain ou d’un écoquartier. Dans le cas où la production d’électricité serait inférieure à la consommation.
Il est possible à l’utilisateur de se raccorder au réseau EDF ou d’utiliser un groupe électrogène pour pallier au manque de production, lorsque le soleil n’est pas son maximum, la nuit, l’hiver, les jours de pluie. Il n’y a donc pas de nécessité d’investir dans des batteries.
Cependant, l’autarcie est parfois atteinte, voire dépassée, des bâtiments publics, entreprises ou habitations peuvent être «positifs en énergie » et alimenter de proches usagers ou revendre leur surplus d’énergie. Les tarifs de la vente de surplus changent tous les trimestres. Nous actualisons les prix chaque début de trimestre (faire un renvoi sur la page d’accueil où les prix seront actualisés chaque début de trimestre). La vente de surplus consiste simplement à vendre le supplément d’énergie produit, à EDF OA. Un compteur à injection peut être installé pour mesurer avec exactitude la production d’électricité ré-injecté sur le réseau.
Enfin, la troisième solution consiste à vendre la totalité de l’électricité produite, c’est ce que l’on appelle la vente totale. La totalité de l’énergie produite est revendue à EDF OA. Les tarifs qui changent tous les trimestres sont actualisés sur notre site.
Le paiement se réalise 1 an après la mise en service, pour les installations de moins de 36KW et 6 mois appris pour les installations de plus de 36KW. Voir la procédure pour revendre son énergie à EDF OA
Il est donc important avant de faire votre choix d’installation photovoltaïque, de bien connaître votre consommation énergétique à l’année, de savoir en moyenne vos heures d’ensoleillement par jour et de connaître votre tarif électricité à l’année. En effet vous ne pouvez pas changer d’installations en cours de route. Si vous avez choisi une formule en autoconsommation totale, et que vous produisez plus que ce que vous consommez, votre surplus d’électricité sera automatiquement perdu. En contrepartie sur une installation en vente totale, il vous sera impossible de consommer ce que vous produisez.