Photovoltaïque et autoconsommation

Photovoltaïque et autoconsommation

PHOTOVOLTAÏQUE ET AUTOCONSOMMATION

Le coût d’une installation photovoltaïque peut vite atteindre des prix importants. L’utilisateur a accès à quelques avantages financiers pour favoriser l’installation de photovoltaïque.

La prime à l’autoconsommation, ou prime à l’investissement fait parties des aides financières à l’initiative de l’État pour promouvoir les énergies renouvelables. Ce dispositif d’aide financière est mis en place depuis 2017 et concerne les particuliers et les professionnels qui optent pour l’autoconsommation photovoltaïque avec vente de surplus de leur production d’électricité solaire. Sans revente du surplus, même en injection gratuite, vous ne pouvez prétendre à aucune aide de l’État.

Les conditions d’attribution de la prime à l’autoconsommation sont fixées par l’Arrêté tarifaire du 9 Mai 2017 :

• Avoir une toiture (pentue, plate, peu importe le nombre de pans) ou une structure support (comme un abri solaire). Les installations de panneaux photovoltaïques au sol ne sont en revanche pas éligibles.
• Seules les installations inférieures à 100 kWc de puissances sont éligibles
• Choisir un installateur RGE (reconnu garant de l’environnement)
• Son montant est arrêté précisément le jour de la transmission de votre demande de raccordement au réseau
• Son versement se fait en 5 années consécutives (vous toucherez 1/5 de son montant total, chaque année pendant 5 ans)
• Elle est versée automatiquement par EDF Obligation d’Achat en même temps que vos revenus générés par la vente de votre surplus. Elle apparaît d’ailleurs sur votre facture EDF OA.
L’éco-prêt à taux 0, ou éco-PTZ vous permet de financer vos travaux d’éco-rénovation dans la limite de 30 000 €. Il est réservé pour les particuliers, mais vous pouvez en bénéficier en copropriété, son montant sera alors de 10 000 € par logement au maximum. Les éco-rénovations ont pour but de vous apporter « une amélioration sensible de l’efficacité énergétique du logement ». Cela signifie qu’une éco-rénovation doit rendre votre logement moins énergivore, plus confortable et moins émetteur de CO2. Vous pouvez en bénéficier si vous faites installer des panneaux solaires thermiques ou aérovoltaïques.

3 règles doivent être respectées :

• Faire installer des panneaux solaires thermiques ou aérovoltaïques (cet eco-prêt n’est pas valable pour les installations photovoltaïques)
• Les travaux doivent être réalisés par un ou plusieurs installateurs qualifiés RGE « Reconnu Garant de l’Environnement »
• Enfin, la dernière condition dépend de votre localisation.
Si vous êtes en métropole, l’installation doit être réalisée sur votre résidence principale et celle-ci doit avoir été construite avant le 1er janvier 1990. Après avoir identifié les travaux à réaliser ainsi que l’entreprise ou l’artisan qui les effectuera, il faut s’adresser à l’une des banques partenaires. (Banque BCP, Banque Chalus, Banque Populaire, BNP Paribas, Caisse d’Epargne, CIC, Crédit Agricole, Crédit du Nord, Crédit Foncier, Crédit Immobilier de France, Crédit Mutuel, KUTXA Banque, LCL, MA banque, La Banque Postale, Natixis, Société Générale, Société Marseillaise de Crédit.

Photovoltaïque, avec ou sans batterie ?

Photovoltaïque, avec ou sans batterie ?

Photovoltaïque, avec ou sans batterie ? 

La batterie qui consiste à stocker l’énergie a une durée de vie en moyenne entre 7 et 15 ans. Cela aurait pu être la solution idéale pour stocker l’énergie et l’utiliser lorsqu’il y a moins d’ensoleillement. Seulement à l’heure actuelle, il est difficile de rentabiliser un investissement photovoltaïque avec batterie. Elles s’usent à chaque cycle de charge-décharge, perdant de leur capacité. Il faut donc les changer au bout de quelques années et le coût de stockage demeure pour l’instant très élevé,surtout pour un particulier.
Mais, saviez-vous qu’il est possible d’utiliser une installation photovoltaïque, sans investir dans des batteries ?
En effet que ce soit en autoconsommation totale, en vente de surplus ou en vente totale il est possible de faire abstraction de la batterie.

Rappelons les 3 fonctionnements possibles avec une utilisation du photovoltaïque :

L’autoconsommation totale, concept associé à celui d’autoproduction, est la consommation d’une ressource (biens,aliments, énergie (solaire notamment) ou d’un service produit, par une entité pour elle-même. Quand l’autoconsommation représente une large majorité ou la totalité de ce qui est produit et consommé, on parle d’autarcie. Dans le domaine de l’énergie elle peut, par exemple concerner le bois-énergie domestique (buche ou plaquettes) ou le méthane produit à la ferme ou l’électricité photovoltaïque produite par le toit d’un ménage. L’autoconsommation photovoltaïque à partir de toitures présente notamment un haut potentiel quand les besoins en consommation coïncident naturellement avec l’ensoleillement et la production solaire de la toiture. Le bois de chauffage, le méthane, le solaire thermique ou photovoltaïque, le petit éolien peuvent fournir une énergie mécanique, thermique ou électrique autoproduite et consommée à l’échelle de l’habitat individuel,
du quartier ou d’un îloturbain ou d’un écoquartier. Dans le cas où la production d’électricité serait inférieure à la consommation.
Il est possible à l’utilisateur de se raccorder au réseau EDF ou d’utiliser un groupe électrogène pour pallier au manque de production, lorsque le soleil n’est pas son maximum, la nuit, l’hiver, les jours de pluie. Il n’y a donc pas de nécessité d’investir dans des batteries.
Cependant, l’autarcie est parfois atteinte, voire dépassée, des bâtiments publics, entreprises ou habitations peuvent être «positifs en énergie » et alimenter de proches usagers ou revendre leur surplus d’énergie. Les tarifs de la vente de surplus changent tous les trimestres. Nous actualisons les prix chaque début de trimestre (faire un renvoi sur la page d’accueil où les prix seront actualisés chaque début de trimestre). La vente de surplus consiste simplement à vendre le supplément d’énergie produit, à EDF OA. Un compteur à injection peut être installé pour mesurer avec exactitude la production d’électricité ré-injecté sur le réseau.
Enfin, la troisième solution consiste à vendre la totalité de l’électricité produite, c’est ce que l’on appelle la vente totale. La totalité de l’énergie produite est revendue à EDF OA. Les tarifs qui changent tous les trimestres sont actualisés sur notre site.
Le paiement se réalise 1 an après la mise en service, pour les installations de moins de 36KW et 6 mois appris pour les installations de plus de 36KW. Voir la procédure pour revendre son énergie à EDF OA
Il est donc important avant de faire votre choix d’installation photovoltaïque, de bien connaître votre consommation énergétique à l’année, de savoir en moyenne vos heures d’ensoleillement par jour et de connaître votre tarif électricité à l’année. En effet vous ne pouvez pas changer d’installations en cours de route. Si vous avez choisi une formule en autoconsommation totale, et que vous produisez plus que ce que vous consommez, votre surplus d’électricité sera automatiquement perdu. En contrepartie sur une installation en vente totale, il vous sera impossible de consommer ce que vous produisez.

Comment un panneau photovoltaïque se recycle ?

Comment un panneau photovoltaïque se recycle ?

Comment un panneau photovoltaïque se recycle ?

Un panneau solaire photovoltaïque est composé de plusieurs éléments :

• Un cadre métallique en aluminium qui assure la solidité de la structure
• Une jointure d’étanchéité en caoutchouc qui permet d’éviter l’infiltration de l’eau de pluie
• Le vitrage est une plaque de verre (75%-80%) destiné à protéger la surface contre les chocs extérieurs comme la grêle.
Le verre peut recevoir un traitement antireflet pour augmenter l’absorption des rayons lumineux.
• La couche EVA ou éthylène-acétate de vinyle est une feuille souple transparente et collante. Elle permet d’encapsuler la matrice cellulaire sans altérer l’effet photovoltaïque.
• La matrice cellulaire est un assemblage de 3 composants : les cellules solaires, les diodes by-pass et la grille conductrice.
La cellule capte la lumière et produit de l’électricité. La diode by-pass régule le courant continu des cellules. Le conducteur est un fil plat en cuivre amenant le courant continu.
• La feuille de fond est un film PVF (polyfluorure de vinyle). C’est un film de protection avec plusieurs propriétés chimiques, mécaniques et électriques.
• Le boîtier de dérivation en plastique regroupe au dos les fils électriques du panneau et protège contre une surintensité du courant. À ne pas confondre avec la boîte de jonction (matériel indépendant) pour relier 2 champs photovoltaïques mis en parallèle.
• Les câbles de sorties représentent les câbles de branchement du module. Ils sont revêtus d’une gaine de protection en caoutchouc et intègrent des connecteurs MC4 à leur extrémité.
• Les connecteurs MC4 se clipsent à l’onduleur. Ce type de connecteur facilite le branchement à l’onduleur. L’un est la borne positive et l’autre est la borne négative. Ce sont des connecteurs spécifiques au courant continu. Le connecteur est en plastique.
Pour fabriquer un panneau photovoltaïque, il faut faire fondre le verre et le silicium métallurgique afin de le cristalliser. Il est vrai que cette étape est polluante, néanmoins de nombreux efforts sont réalisés dans l’industrie solaire afin d’utiliser l’énergie du soleil pour faire fondre ces matériaux.

La principale difficulté du recyclage des panneaux solaires cristallins réside dans la séparation des différents constituants :

1. On commence par retirer le cadre en aluminium mécaniquement, ainsi que le boitier de jonction et les câbles.
2. Les panneaux sont ensuite découpés en lamelles et passent dans une série de broyeurs.
3. Au fur et à mesure des différents broyages, on sépare et récupère (dans l’ordre) le verre, les composites, le cuivre et le silicium. Ce dernier pourra être utilisé 4 fois dans des panneaux photovoltaïques.
4. Enfin, chaque élément récupéré au cours du broyage est acheminé dans sa propre filière de recyclage